Juan Tomates

 




E. W. GAB

JUAN TOMATES
ou l’homme qui cultivait des légumes

Le livre, en quelques lignes

Juan Tomates est jeté dans la précarité par des circonstances extraordinaires. Inspiré par une lecture inattendue, il transcende son destin. Ainsi, il entreprend de cultiver un jardin potager qui lui permettra de nourrir les siens. Dans un élan joyeux, c’est tout un quartier qui se rallier à son projet, voire la ville entière.

Extrait

« Juan descendit jusqu’à la Rambla de la Libertat et passa le Pont de Pedra. L’Onyar charriait des eaux basses, paisibles et terreuses. Une pénurie de flots qui devait expliquer leur drôle de couleur brun verdâtre, ou alors des algues. La confusion qui régnait dans son esprit ne l’avait pas quitté au fil de ses détours, et il poussa alors jusqu’à la Plaça de la Independència, qu’il franchit en diagonale en songeant que sa femme s’était entre-temps certainement réveillée. En remontant vers le Pont de Ferro, il vit, gisant par terre, un plant de tomates. Sa motte était asséchée, à l’agonie. Il lui fallut encore quinze pas avant que son cerveau ne réagisse. Il fit demi-tour et souleva avec douceur cette frêle tigelle. Il l’observait et l’examinait sous toutes ses coutures, si bien qu’on aurait pu croire que c’était la première fois que Juan voyait de si près un plant de tomates. »

Message de l’auteur.e :

Un jour, on me fit cadeau de la nouvelle L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono. Ce fut un éblouissement. Quel bonheur cette liberté d’écriture entre réalisme utopique et utopie réaliste. L’enchantement que j’ai ressenti, m’a donné envie de donner une suite à une nouvelle, parue dans 10 heures 37 minutes, publié par les Ed. Sauvages, en 2017. J’y avait laissé Juan, en proie à de grandes difficultés. Homme courageux, j’étais certaine qu’il allait trouver des solutions : pour lui, pour sa famille, pour son immeuble, pour son quartier..., et qui sait peut-être, pour sa ville et tant d’autres villes aussi… Car parfois, dans des mondes brisés, seuls le rêve et l’espérance demeurent encore. Ce texte est dédié à M. Jadav « Molaï » (Forêt) Payeng, qui de ses mains, a planté une forêt entière sur l’ile d’Aruna Sapori.

De même auteur.e

E. W. GAB a publié les très marqués Ils nous ont volé les étoiles, roman qualifié par la critique de « bijoux littéraire et de thriller audacieux, prenant et profondément original. Habilement tressés, écriture et scenario composent un formidable roman », ainsi que Dix heures 37 minutes, vingt-sept récits qui ont ému et enthousiasmés les lecteurs. Un policier amusant, Un cadre en vadrouille, a été mis en ligne par chapitres sur le blog des éditions sauvages, suscitant l’enthousiasme de son public.



40 pages

format A5


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