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Edicion17

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Nous serons présents à la petite foire du livre à Bienne Edicion17 qui aura lieu ce week-end du 16 / 17 décembre. Le 16 décembre 2017 à 18h00 dans la salle du jardin, nous ferons une lecture publique. Ce serait un plaisir de vous rencontrer à cette occasion. Pour plus d'informations rendez-vous sur l'événement Facebook un extrait du livre "Dix heures 37 minutes"  rendez-vous ici Retour à la page d'accueil 

invitation à la lecture publique du lundi 20 novembre 2017

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Ode aux immortels

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Fils de rien, filles de nulle part ou d'ailleurs proches ou lointaines amis de mes parents compagnons chers joueurs de cartes invétérés buveurs sans soif, Vous ai-je tant aimé ? Vous nourrissez mon sang, comme celui de mes pères Vos rires coulent dans les veines de mes enfants bondissent et rebondiront encore au milieu de nos descendants Eméchés à vélo mimant les clowns vous tombiez platement Titubant vous vous releviez Déjouant la trame de lendemains brumeux, vous narriez en gaîté ces événements. Un rouquin écrivait dans vos têtes une pièce déjà jouée vous fûtes mes frères, d'en haut ou d'en bas, je ne sais Luc, Paty, La guèpe vous courriez les désordres inconscients de rien Vous contiez aussi l'Italie, Naples et Rome ses invraisemblables gardes en livrée croqués à la craie pour un peu de thune A votre apogée vous crachiez vos poumons plein d'angoisse et d'amer

La désorientée

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La désorientée Ils viennent me chercher parfois au milieu des terrains vagues. Ils me trouvent hagarde reprenant à peine mes esprits. Mon nom est Soàd. Ensuite, je réalise que je n’ai plus à penser à rien qui puisse me tourmenter. Quand je vais mieux, ils m’offrent les mets délicats qu’un cuisinier à la voix rocailleuse a tout exprès préparés pour le retour de l’enfant jade. Et le violon est là. Ils m’encouragent. C’est toujours un plaisir intense de réinventer le son qui ploie sous l’archet. Quand je joue, j’oublie. Tout. Celui qui m’a accueillie vient contre le soir. Il s’allonge dans la cour intérieure pour lire ou écouter le bruit des cascades. Son nom est Ruben. Parfois, l’une de ses compagnes le rejoint. Le couple me demande un air que j’exécute aussitôt. Si une fausse note surgit, je souris alors que les frises subissent la mélopée des airs tournants. Sur les plages désertées de l’océan, mes frères se retrouvent espérant le chaud. Le froid est permanent bien que l